La Seconde guerre mondiale fut celle qui nous propulsa dans la guerre froide puis la mondialisation.
Une guerre de pouvoir, d'attraits aux richesses, sous fond d'idéologies assumées.
 
Durant la Seconde guerre mondiale, la "force de défense" allemande, la "Wehrmacht" a surpris le monde par sa vitesse de déplacement, et sa "Blitzkrieg" ou "guerre éclair". Cependant, ces prouesses ne sont pas uniquement dues aux moyens technologiques dont se sont dotés les Nazis. Elles s'expliquent aussi par le fait que l'ensemble des soldats étaient drogués par une substance, la méthamphétamine. Une substance psychostimulante hautement addictive. Elle provoque une euphorie et une forte stimulation mentale.
 
Quelques temps avant le début de ce conflit mondial, ce produit fut commercialisé par le laboratoire Temmler, un peu partout en Allemagne, sous le nom de pervitine. Officiellement, il était utilisé contre les déprimes, fatigues, ou dépressions. Mais, en fait, les autorités nazies voulaient le tester à grande échelle, pour ensuite le distribuer en masse à l'armée. Sur de courtes durées, cette drogue a permis à l'armée allemande d'avoir un avantage certain sur leurs adversaires. Tout comme aux citoyens allemands de travailler sans relâche, à l'arrière du conflit, et de se débarrasser de la fatigue.
 
Hitler, et une bonne partie de son état-major usaient allègrement de cette substance. Il fut le premier chef d'une grande puissance mondiale à être toxicoman. Chaque jour, son médecin le piquait avec différentes drogues, dont la pervitine, pour palier ses phases maniaco-dépressives. Sa dépendance, sa paranoïa grandissaient à mesure que la guerre avançait. Sa décision d'envahir l'URSS est à mettre en lien direct avec son état mental défaillant. Il était dans son monde, dans un monde où seule la victoire était envisageable, dans un monde où le doute n'était plus permis. Son entourage était drogué, lui aussi.
 
Et, lors de l'invasion de l'URSS par les Nazis, les effets secondaires de la pervitine atteignent l'armée allemande. Les soviétiques disposent d'une armée impressionnante, supérieure en nombre aux nazis et le combat entre les deux camps dure plus d'un an. Les soldats allemands sous méthamphétamines, acculés, cernés par les soldats de l'Armée Rouge, commencent à sentir une dépendance, à avoir des hallucinations, à perdre leur lucidité. Les citoyens allemands, ayant usé régulièrement de cette substance, souffrent eux-aussi de ces symptômes. Militairement, et mentalement, c'est le début de la fin pour l'Allemagne nazie.
 
Les Alliés eux-aussi ont employé une drogue pour rivaliser avec les nazis, la benzédrine, une amphétamine chassant la fatigue, les sentiments de peur, et donnant aux soldats une sensation de confiance. Cette arme médicale a permis aux Alliés de rivaliser et de remporter des victoires face aux Allemands. Ce fut le cas lors de la bataille d'Angleterre, du débarquement en Normandie et du conflit en Afrique du Nord où le général britannique Montgomery chassa l'emblématique stratège général nazi, Rommel et ses chars. Comme les soldats allemands, les Alliés ont connu des effets secondaires dramatiques, notamment à la fin de la Seconde guerre mondiale, suite aux prises répétitives, journalière ou hebdomadaires de la benzédrine.